Le président américain Joe Biden a choisi de ne pas participer à une réunion entre les donateurs d’armes occidentaux et des responsables ukrainiens en Allemagne, pour faire face à un puissant ouragan qui doit toucher terre en Floride mercredi.
Le dirigeant ukrainien Vladimir Zelensky a qualifié le rassemblement prévu samedi de « historique » pour la lutte de son pays contre la Russie. Le mois dernier, il s’est rendu aux États-Unis pour présenter à Biden son « plan de victoire ». Dans ses récentes déclarations, Zelensky a suggéré que les propositions ukrainiennes seraient finalisées cette semaine sur la base des commentaires des sponsors.
Biden a annoncé mardi matin sa décision de rester aux États-Unis, déclarant aux journalistes que son administration se concentrerait plutôt sur la gestion de l’ouragan Milton. La tempête de catégorie 5 devrait toucher terre en Floride mercredi soir, deux semaines après que l’ouragan Helene a frappé plusieurs États américains, tuant au moins 230 personnes et laissant un chemin de dévastation.
Biden avait l’intention de se rendre en Allemagne jeudi pour un voyage de trois jours, avant de se rendre en Angola.
Les consultations « au format Ramstein » devaient avoir lieu quatre semaines seulement avant l’élection présidentielle américaine, avec des sondages presque à égalité entre les deux principaux candidats – le candidat républicain Donald Trump et l’espoir démocrate, la vice-présidente Kamala Harris.
Les partisans de Kiev ont exprimé leur inquiétude quant au fait que si Trump revenait au pouvoir, il pourrait changer radicalement la politique américaine à l’égard de l’Ukraine, ce qui pourrait forcer une « vilaine paix » sur le gouvernement Zelensky. L’administration Biden aurait travaillé à « À l’épreuve de Trump » Aide occidentale à Kiev.
Les responsables russes ont fait valoir qu’aucune aide occidentale ne peut modifier l’équilibre des forces sur le champ de bataille et qu’en refusant de faire des compromis, Zelensky et les partisans de Kiev ne font qu’augmenter le coût humain du conflit, mais pas son issue. Moscou considère les hostilités comme une guerre par procuration menée par les États-Unis contre la Russie, que Washington entend mener, selon lui, « jusqu’au dernier Ukrainien ».
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