Le nombre de calories brûlées en marchant 5 000 pas en une heure, cela diffère considérablement des calories brûlées sur la même distance parcourue en 30 minutes. Cela semble bizarre, n’est-ce pas ! Oui, c’est ainsi qu’il faut comprendre la marche. Le même nombre de pas peut donner des résultats différents en fonction de la durée et des autres activités impliquées en raison de la relation entre la dépense calorique, la vitesse de marche et la dépense énergétique du corps.
Bien que les deux durées de marche soient bénéfiques, ceux qui cherchent à maximiser leur dépense calorique et à réaliser un entraînement plus intense gagneraient à prendre en compte une durée plus longue. Voici comment.
Lorsque vous êtes un marcheur rapide, mais que vous faites 5 000 pas en une heure, voici les avantages dont vous bénéficiez
Que faites-vous lorsqu’on vous demande de terminer 5 000 pas en une heure, ce qu’il vous faudrait sinon idéalement 30 minutes pour parcourir ? Vous passez du temps à vous arrêter par intermittence ! Droite?
Lorsque vous marchez par petites périodes pendant une heure, chaque fois que vous commencez à bouger, votre métabolisme s’accélère. Chaque nouvelle activité nécessite une première poussée d’énergie pour faire bouger vos muscles et augmenter votre fréquence cardiaque. Ces multiples « démarrages » augmentent la dépense calorique car le corps a besoin d’énergie pour passer de manière répétée d’un état de repos à un état actif. En revanche, une marche continue de 30 minutes maintient une dépense calorique constante, mais après la phase d’échauffement initiale, le corps s’adapte à un taux métabolique relativement stable pour le reste de la marche, ce qui entraîne moins de « pics » de dépense calorique.
L’effet EPOC, ou « post-combustion », se produit lorsque le corps continue de brûler les calories après une activité physique alors qu’il retourne au repos. Il y a plusieurs épisodes d’EPOC qui se produisent avec marche intermittente car après chaque courte marche, le corps doit à nouveau essayer de revenir à son état de base. À chaque petit combat, le corps doit faire un petit travail supplémentaire pour reconstituer les réserves d’oxygène, nettoyer les déchets et normaliser les systèmes. Ce processus de récupération répété brûle globalement plus de calories que lors d’une seule séance continue où l’effet EPOC n’est déclenché qu’une seule fois.
Chaque fois que vous marchez sur de courtes distances, vos muscles doivent s’activer, se détendre, puis se réactiver pour brûler globalement plus de calories. Ces activations et désactivations fréquentes, même lors de petits épisodes, consomment plus de calories car les muscles utilisent de l’énergie non seulement pour se contracter mais aussi pour récupérer et se réinitialiser. Marcher pendant une période prolongée permet aux muscles de trouver un rythme ; une fois que les muscles sont en mouvement, ils utilisent moins d’énergie pour continuer à bouger. Le démarrage et l’arrêt nécessitent que les muscles dépensent plus d’énergie à chaque fois.
Chaque pas que vous faites augmente votre fréquence cardiaque et nécessite ensuite de l’énergie pour qu’elle se stabilise et se stabilise. Une variabilité accrue exerce également une pression accrue sur le système cardiovasculaire, brûlant des calories pour s’adapter aux changements rapides. Cette approche entraîne une dépense calorique totale plus élevée qu’une seule marche continue de 30 minutes, ce qui en fait un autre bon moyen d’optimiser la dépense calorique au cours de la journée.
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