Amritpal Singh: L’État du Pendjab en état d’alerte alors que le prédicateur séparatiste est toujours en fuite | Nouvelles du monde
L’État du Pendjab en Inde reste en état d’alerte alors que la police poursuit sa chasse à Amritpal Singh, un dirigeant séparatiste qui soutient le mouvement Khalistan pour une patrie sikh séparée.
Le joueur de 30 ans est en fuite depuis samedi et, au cours du week-end, ses partisans ont organisé des manifestations dans l’État à majorité sikh.
Le compte Twitter de la police indienne du Pendjab indique que 112 personnes ont été arrêtées à ce jour.
Ils ont également déclaré qu’un véhicule qui aurait été utilisé par Singh et abandonné lors d’une poursuite policière dans une zone rurale de Jalandhar avait été saisi.
La recherche de Singh a un impact généralisé sur tout l’État, le Times of India et CNN rapportant que les autorités ont bloqué l’accès à Internet pour un troisième jour.
La police aurait justifié la fermeture en disant que c’était pour maintenir la paix et empêcher la propagation de fausses nouvelles.
Le mouvement Khalistan est interdit en Inde, où les responsables le considèrent, ainsi que les groupes affiliés, comme une menace pour la sécurité nationale.
Mais le mouvement a toujours un certain soutien dans l’État, ainsi qu’au-delà, dans des pays comme le Canada et le Royaume-Uni qui abritent une importante diaspora sikhe.
La répression intervient après que les partisans de Singh ont pris d’assaut un poste de police en février, exigeant la libération d’un assistant qui avait été arrêté.
Plusieurs policiers ont été blessés et des véhicules de police ont été endommagés.
Dimanche, un homme soupçonné de troubles violents a été arrêté après qu’un incident de foule a vu des fenêtres brisées au haut-commissariat indien à Londres.
Des images publiées sur les réseaux sociaux montrent un homme détacher le drapeau indien du balcon du premier étage de l’immeuble tandis qu’une foule de personnes en dessous agitant des banderoles jaune vif « Khalistan » semble l’encourager.
On pense qu’ils sont des partisans du mouvement séparatiste sikh, mais le ministre britannique des Affaires étrangères, Tariq Ahmad, s’est dit « consterné » par l’incident.
« Il s’agit d’une action totalement inacceptable contre l’intégrité de la Mission et de son personnel », a-t-il écrit sur Twitter. « Le gouvernement britannique prendra toujours au sérieux la sécurité du haut-commissariat indien. »