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Alternative naturelle à Ozempic pourrait bientôt être disponible pour l’homme

Le sucre occupe une place forte dans le régime alimentaire de nombreuses personnes, en particulier lorsque le stress est élevé ou que les collations sont à portée de main. Bien que l’attrait du sucre puisse sembler irrésistible, une consommation excessive peut augmenter le risque de diabète de type 2.

Les scientifiques ont peut-être découvert un moyen naturel de réguler la glycémie et les envies de freinage, semblables à des médicaments comme l’ozempic. Ils ont étudié la relation entre l’apport en sucre, les signaux intestinaux et les hormones qui aident à contrôler l’appétit.

La réduction de l’apport en sucre peut être difficile, mais les experts soulignent que la gestion de la glycémie abaisse le risque de complications du diabète.

Les directives de santé suggèrent de limiter les sucres ajoutés à 9 cuillères à café par jour pour les hommes et 6 cuillères à café par jour pour les femmes.

Bien que cela puisse sembler difficile, la recherche indique les microbes intestinaux comme une arme secrète potentielle contre les envies persistantes et l’obésité.

Comprendre GLP-1 – Les bases

Le GLP-1, ou peptide-1 de type glucagon, est une hormone que votre corps produit naturellement dans l’intestin. Il joue un grand rôle dans la gestion de la glycémie et de l’appétit.

Après avoir mangé, vos intestins libèrent le GLP-1, qui indique votre pancréas pour pomper l’insuline. Dans le même temps, il dit à votre foie de ralentir la production de glucose, en maintenant la glycémie stable.

Mais GLP-1 ne s’arrête pas là – il ralentit également la digestion et envoie des signaux à votre cerveau qui vous font vous sentir rassasié, ce qui aide à prévenir la suralimentation.

Des drogues comme Ozempique, Wegovyet Victoza Imiter les actions naturelles de GLP-1, aidant à contrôler la glycémie et les envies de trottoir.

Signaux intestinaux et aliments sucrés

Dr Li de Université Jiangnan En Chine, a examiné comment les signaux intestinaux pourraient façonner la préférence d’une personne pour les aliments sucrés.

Dans une publication récente, les auteurs déclarent: «Un ensemble croissant de recherches a révélé que nos envies de composants alimentaires proviennent des signaux envoyés de l’intestin, un organe clé pour transmettre des préférences alimentaires.»

Cela met en évidence l’interaction dynamique entre l’alimentation et les microbes intestinaux.

Ils notent également: «Cependant, quels gènes, flore intestinale et métabolites dans le microenvironnement intestinal sont impliqués dans la régulation de la préférence du sucre n’est pas claire.»

Pour mieux comprendre cela, certaines études ont exploré le rôle des hormones dans les envies de sucre, en particulier chez les personnes atteintes de diabète de type 2.

Il existe également des preuves suggérant que ceux qui ont certaines variations génétiques liées au FGF21 sont environ 20% plus susceptibles de consommer des quantités élevées d’aliments sucrés.

GLP-1 et microbiote intestinal

Une découverte surprenante implique FFAR4, un récepteur qui influence la composition du microbiote intestinal. Lorsque les niveaux de FFAR4 diminuent, l’abondance d’un microbe intestinal, Bacteroides vulgatuspeut changer.

Des chercheurs de l’Université de Jiangan ont constaté que l’augmentation de ce microbe chez les souris diabétiques peut «orchestrer la sécrétion du peptide-1 de type glucagon (GLP-1)».

Ce microbe produit des composés métaboliques qui envoient des signaux liés aux envies de sucre et au bilan énergétique.

Bacteroides vulgatus est connu pour produire du pantothénate, une forme de vitamine B5. Les scientifiques rapportent que le pantothénate aide à libérer le GLP-1, une hormone liée à la satiété et à la régulation de la glycémie.

GLP-1, à son tour, déclenche la libération d’une autre hormone, FGF21. Lorsque ces signaux fonctionnent correctement, le corps gère le sucre plus efficacement, réduisant finalement l’envie des aliments sucrés.

Que se passe-t-il ensuite?

Les personnes atteintes de diabète de type 2 ont souvent une fonction de GLP-1 altérée, incitant les chercheurs à explorer des moyens d’améliorer ou d’imiter son activité.

Les médicaments agonistes du GLP-1, tels que le sémaglutide, se sont révélés efficaces pour réduire la glycémie et contrôler l’appétit.

Bien que ces médicaments fonctionnent, certains scientifiques étudient si les méthodes naturelles peuvent stimuler les mêmes voies hormonales. Les auteurs suggèrent que leur étude «fournit une stratégie pour la prévention du diabète».

Cette approche met au point le microbiome intestinal, car de petits changements dans le maquillage microbien peuvent avoir des implications plus larges.

Si des recherches supplémentaires confirment des résultats similaires chez l’homme, cela pourrait influencer la façon dont les médecins abordent les envies de sucre et la gestion précoce du diabète.

Les études émergentes indiquent des avantages potentiels pour stimuler les microbes intestinaux bénéfiques, mais il n’est pas clair combien de temps ce concept se traduira par des solutions médicales pratiques.

GLP-1, les microbiomes et l’avenir

De nombreuses questions subsistent sur la façon dont les microbes intestinaux façonnent les choix alimentaires individuels. Les chercheurs continuent d’explorer si la manipulation de ces microbes pourrait réguler la consommation de sucre sans mesures drastiques.

Les ajustements dans les populations de microbes intestinales peuvent non seulement aider à équilibrer la glycémie, mais également soutenir la santé globale.

Des preuves reliant les bactéries intestinales aux hormones régulant la faim se développent, ce qui fait espérer que ces découvertes peuvent limiter les envies de sucre avant le développement du diabète.

Certains pourraient comparer cela à une réaction en chaîne utile: le microbe intestinal produit des composés spécifiques, ces composés activent les signaux naturels du corps et le résultat est un contrôle de la glycémie plus stable.

Bien que l’orientation future de cette recherche soit incertaine, les découvertes en cours sur les microbes et les hormones fournissent des informations précieuses sur le maintien de la santé – et éventuellement la préservation d’une dent sucrée avec modération.

L’étude complète a été publiée dans la revue Microbiologie de la nature.

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