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Aboubakar cissé : un meurtre obsessionnel soulève des questions sur le rôle du parquet national anti-terroriste

Dans Société
mai 02, 2025

“L’affaire Aboubakar Cissé est l’une des plus déconcertantes et controversées de ces dernières années. Le meurtre brutal de ce jeune homme, apparemment motivé par une « envie obsessionnelle de tuer une personne », laisse les citoyens et les autorités perplexes et effrayés.

Selon la procureure, le meurtrier aurait été guidé par une envie obsessionnelle de tuer, plutôt que par une quelconque motivation politique ou religieuse. Cela a conduit à la non-saisie du Parquet national anti-terroriste (PNAT). Cette décision a suscité une vive polémique, certains estimant que le PNAT aurait dû être saisi.

Le PNAT a été conçu pour traiter des affaires de terrorisme, mais la nature obsessionnelle et apparemment indiscriminée de ce crime soulève des questions sur les limites de sa juridiction. Le choix de ne pas saisir le PNAT dans le cas d’Aboubakar Cissé est une décision lourde de conséquences, qui pourrait avoir un impact sur la façon dont les affaires de meurtre obsessionnel sont traitées à l’avenir.

La question est donc de savoir si la nature obsessionnelle du meurtre de Cissé justifie la non-saisie du PNAT, ou si cette instance aurait dû être impliquée malgré l’absence apparente de motivation terroriste. Cette affaire souligne les défis auxquels sont confrontés les systèmes juridiques dans la distinction entre les crimes de droit commun et les actes de terrorisme, surtout dans un climat de peur et d’incertitude.

L’affaire Cissé est un rappel déchirant de la violence qui peut se cacher dans les recoins les plus sombres de l’esprit humain. Elle soulève également des questions importantes sur la manière dont nous traitons ces actes de violence, et sur le rôle des institutions judiciaires dans la protection de la société.

En fin de compte, la mort tragique d’Aboubakar Cissé et le débat juridique qui s’ensuit sont un appel à la vigilance, à la compréhension et à la justice. Nous devons tous être conscients de la menace que représentent les personnes guidées par une envie obsessionnelle de tuer, et veiller à ce que notre système judiciaire soit équipé pour traiter efficacement ces cas.”