À l’approche des élections, le partage des sièges en Inde dans cet État pourrait être un problème : sources

L’alliance INDE se rapproche d’un accord national de partage des sièges favorable aux 28 membres du bloc, ont déclaré vendredi des sources à NDTV, alors que le temps presse pour l’une des élections les plus cruciales de l’histoire du pays. Une décision finale est probable d’ici la fin du mois, ont indiqué des sources.

La volonté de conclure ces négociations le plus tôt possible vient des craintes que le parti Bharatiya Janata puisse tenter de devancer les efforts d’unification de l’opposition en appelant à des élections anticipées.

Un accord – entre plus de deux douzaines de partis qui se sont disputés, réconciliés et se sont encore disputés au cours des dernières élections – a été un grand sujet de discussion depuis la formation du bloc. L’accent sera mis sur les concours « en tête-à-tête », c’est-à-dire choisir un candidat INDE – parmi le parti ayant les meilleures chances de vaincre le BJP – pour chaque siège, et compter sur le soutien total des autres pendant la campagne électorale. L’idée est simple : endiguer la division, ou la fracture, des votes.

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Dans certains États, les accords peuvent être faciles à conclure – par exemple dans le Maharashtra, où le Congrès, le PCN et le Shiv Sena UBT sont déjà alliés. Dans d’autres, cela peut être plus difficile ; Le Bengale, par exemple, où il y a peu d’amour perdu entre le parti au pouvoir Trinamool et ses rivaux, le Congrès et le CPIM.

Les deux parties ont chacune présenté un candidat pour le contournement de Dhupguri de la semaine dernière, ce qui a donné lieu à une bagarre Congrès + CPIM contre Trinamool. Le Trinamool a pris le siège mais le BJP n’était qu’à 4 300 sièges derrière.

INDE Progrès des pourparlers sur le partage des sièges

Dans tout le pays, il existe 100 sièges au Lok Sabha dans lesquels le Congrès devrait affronter le BJP. Il n’y aura donc pas de partage de siège pour ceux-ci, ont indiqué des sources à NDTV.

Quant aux 443 sièges restants, un accord est presque prêt – entre le Congrès, la Conférence nationale et le Parti démocratique du peuple – pour les cinq sièges du Lok Sabha du Jammu-et-Cachemire.

Au sein du Parti du Congrès nationaliste du Maharashtra, le Congrès et la faction Shiv Sena de l’ancien ministre en chef Uddhav Thackeray obtiendront probablement chacun 16 des 48 sièges de l’État.

Au Bihar, les dirigeants Janata Dal (United) et Rashtriya Janata Dal doivent trouver un moyen de partager les 40 sièges du parti avec le Congrès et un parti de gauche. Le RJD, qui est le parti le plus important à l’Assemblée de l’État mais qui ne dispose pas de siège au Lok Sabha, joue un rôle important dans ces discussions.

Le Congrès et le parti Aam Aadmi doivent se partager les sept sièges de Delhi et les 13 sièges du Pendjab. Cette dernière situation pourrait s’avérer difficile après que les dirigeants des États ont revendiqué la « direction » du ministre en chef Bhagwant Mann de déclarer que l’AAP se présenterait à tous les sièges.

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Dans le Gujarat, le chef de l’État de l’AAP a déclaré le mois dernier qu’il y aurait une division des 26 sièges.

L’énigme du Bengale ?

Un point d’interrogation subsiste toutefois concernant le Bengale, où Trinamool, du ministre en chef Mamata Banerjee, entretient des relations résolument glaciales avec le Congrès et le Front de gauche dirigé par le CPIM.

Mme Banerjee est en Espagne et les négociations sur les 42 sièges du Bengale commenceront à son retour, ont indiqué des sources. Elle est peut-être disposée à accommoder le Congrès – étant donné ses relations cordiales avec Sonia Gandhi – mais un accord avec le CPIM sera plus difficile.

La tâche pourrait être encore plus difficile après que l’INDE a annoncé son intention de faire pression en faveur d’un recensement des castes – ce à quoi Mme Banerjee s’était opposée. Le comité a fait cette annonce mercredi, lors d’une réunion où le représentant de Trinamool n’a pas pu assister.

« Je contesterai ensemble… »

Plus tôt ce mois-ci, l’INDE a déclaré qu’elle avait l’intention de contester toutes les élections futures ensemble, mais l’addendum « … dans la mesure du possible » a fait sourciller. Et lors de sept sondages effectués la semaine dernière – au cours desquels le bloc a remporté une victoire 4-3 – cette mise en garde a été soulignée.

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Cependant, deux des victoires de l’INDE ont eu lieu malgré les combats des « alliés ».

Au Kerala, c’était le Congrès contre le Parti communiste indien (marxiste), mais au Bengale, c’était le Congrès de Trinamool contre le Congrès et le CPIM. Les élections ont souligné la formulation de la déclaration de Mumbai du bloc, qui indique que l’INDE envisage de « contester les élections ensemble, dans la mesure du possible ».

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Pour que l’INDE réussisse le plus efficacement possible à déloger le BJP et le Premier ministre Narendra Modi, elle doit maximiser toutes les opportunités, notamment en présentant autant que possible un front uni.