Sean « Diddy » Combs a abandonné son appel pour être libéré sous caution, selon des documents judiciaires déposés vendredi 13 décembre. Ce licenciement volontaire signifie que le magnat du hip-hop restera derrière les barreaux du Metropolitan Detention Center de Brooklyn jusqu’au début de son procès pénal en mai.
« M. Combs ne cherche pas à faire appel du refus du tribunal de district de sa requête renouvelée et propose par la présente de rejeter volontairement l’appel », lit-on dans le document déposé par ses avocats.
Cette plainte intervient plus de deux semaines après qu’un juge fédéral de Manhattan a rejeté la demande de libération sous caution de Combs avant son procès, arguant qu’il existait « des preuves convaincantes de la propension de Combs à la violence » ainsi que des preuves selon lesquelles il représente « un risque sérieux de subornation de témoins. » Les avocats de Combs avaient fait valoir que la star du hip-hop pourrait être libérée moyennant une caution de 50 millions de dollars et être assignée à résidence avec des restrictions « quasi-totales ». En réponse, les procureurs ont allégué que Combs avait tenté de « renverser l’intégrité » de l’affaire depuis sa prison et qu’il continuerait de le faire s’il était libéré.
Entre autres arguments contre la libération de Combs, le juge chargé de l’affaire a cité des preuves selon lesquelles le rappeur avait « initié et eu une communication inexpliquée » avec un témoin qui avait été appelé à témoigner devant le grand jury et avait probablement violé les règles de la prison depuis son inculpation en septembre.
Combs est accusé de diriger une vaste entreprise criminelle dans le but de satisfaire son besoin de « gratification sexuelle ». Les allégations incluent que Combs a organisé des fêtes de « panique » au cours desquelles lui et d’autres participants drogueraient les victimes et les contraindraient à avoir des relations sexuelles.
Le procès de Combs devrait actuellement commencer le 5 mai.