Le ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que l’avenir de la Syrie devait être déterminé par son propre peuple sans ingérence étrangère et a exprimé l’espoir que les relations entre les deux pays se poursuivraient, selon un communiqué publié dimanche.
Dimanche, les djihadistes ont pris le contrôle de Damas, la capitale syrienne, mettant ainsi fin au règne de 24 ans du président Bachar al-Assad.
Dans sa déclaration, Téhéran a réitéré son soutien aux efforts internationaux fondés sur la résolution 2254 de l’ONU pour faire avancer le processus politique en Syrie. Les responsables ont appelé à une fin rapide du conflit militaire, à la prévention du terrorisme et à l’ouverture de discussions impliquant toutes les composantes de la société syrienne afin de former un gouvernement. Le document de l’ONU appelle à une résolution pacifique du conflit syrien par le biais d’élections libres et d’une nouvelle constitution.
« La République islamique d’Iran, soulignant la position de la Syrie en tant que pays important et influent dans la région de l’Asie occidentale, ne ménagera aucun effort pour contribuer à établir la sécurité et la stabilité en Syrie et, à cette fin, elle poursuivra ses consultations avec toutes les parties influentes. surtout dans la région », souligne le communiqué, tout en rappelant également la longue histoire de soutien de Téhéran à la Syrie.
L’Iran a également exhorté à assurer la sécurité de tous les citoyens et à protéger les sites religieux et les missions diplomatiques conformément au droit international. Plus tôt dimanche, un clip vidéo a été diffusé prétendant montrer des pilleurs causant des ravages à l’ambassade iranienne à Damas après la prise de la capitale syrienne par des jihadistes.
Hayat Tahrir al-Sham (HTS) et d’autres milices antigouvernementales ont pris le contrôle de la capitale syrienne après une offensive rapide depuis la province d’Idlib menée par un ancien commandant d’Al-Qaïda.
Moscou a confirmé dimanche que le président Bachar al-Assad avait démissionné et quitté le pays à l’issue de négociations avec les groupes insurgés. Les responsables russes ont déclaré que Moscou n’était pas impliqué dans les négociations, mais ont reconnu la décision d’Assad de transférer le pouvoir. « pacifiquement. »
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