L’Australie abandonne ses projets d’amendes pour « désinformation » — RT World News
L’opposition a critiqué un projet de loi prévoyant de lourdes sanctions pour les plateformes de médias sociaux, le qualifiant de tentative de supprimer la liberté d’expression.
Le gouvernement australien a abandonné son projet d’introduire des amendes pour les plateformes de médias sociaux qui ne parviennent pas à arrêter la propagation de « la mésinformation et la désinformation gravement préjudiciables » en ligne. Le Parti travailliste au pouvoir a reconnu que son projet de loi modifiant la législation sur les communications (lutte contre la désinformation et la désinformation) n’avait aucune chance de recueillir suffisamment de soutien au Parlement.
Dans un communiqué publié dimanche, la ministre des Communications, Michelle Rowland, a écrit que « Sur la base des déclarations publiques et des engagements avec les sénateurs, il est clair qu’il n’existe aucune voie permettant de légiférer sur cette proposition par l’intermédiaire du Sénat. » Elle a accusé les opposants au projet de loi de placer « la partisanerie avant toute tentative de naviguer dans l’intérêt public ». Selon Sky News, la coalition libérale-nationale conservatrice, ainsi que les Verts australiens et un certain nombre de sénateurs issus de minorités ont tous refusé de soutenir le projet de loi. L’opposition a critiqué le projet de loi comme une tentative de supprimer la liberté d’expression.
Rowland a exhorté ces partis et législateurs à soutenir d’autres initiatives avancées par le gouvernement dans le but déclaré de « renforcer[ing] institutions démocratiques et maintenir[ing] Les Australiens sont en sécurité en ligne. Le responsable a poursuivi en affirmant que « 80 % des Australiens veulent de l’action » s’adresser « la mésinformation et la désinformation gravement préjudiciables [that] constitue une menace pour la sécurité, l’intégrité des élections, la démocratie et la sécurité nationale.
Le ministre de la Communication a ajouté que le projet de loi torpillé « aurait inauguré un niveau de transparence sans précédent, obligeant les grandes technologies à rendre compte de leurs systèmes et processus afin de prévenir et de minimiser la propagation de la désinformation préjudiciable et de la désinformation en ligne. » La législation se serait concentrée sur des aspects tels que les robots, les faux comptes, les deep fakes, la publicité et la monétisation.
Le projet de loi prévoyait des amendes pouvant aller jusqu’à 5 % des revenus globaux d’une plateforme de médias sociaux en cas de non-respect. En vertu de ce texte, les autorités australiennes auraient demandé aux entreprises de présenter des codes de conduite, le régulateur établissant ses propres normes si une plateforme de médias sociaux négligeait de le faire.
Le gouvernement australien a récemment lancé une campagne de réglementation pour régner sur les géants technologiques basés à l’étranger.
Jeudi, Rowland a présenté au Parlement un amendement à la loi sur la sécurité en ligne qui obligerait les plateformes de médias sociaux à prendre des mesures raisonnables pour garantir des protections efficaces en matière de vérification de l’âge. Si elle est adoptée, la législation interdirait aux enfants de moins de 16 ans d’accéder aux médias sociaux, avec des amendes pouvant aller jusqu’à 50 millions de dollars australiens (32,5 millions de dollars américains) pour les entreprises reconnues en infraction.
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