Comment le Sony a9 III se compare à l’analyse des capteurs de DxOMark
Les résultats des tests de DxOMark pour le Sony a9 III sont disponibleset ils racontent une histoire d’innovation tempérée par le compromis.
Le capteur d’obturation global de l’a9 III, un bond en avant technologique, a été salué pour sa rapidité, mais les découvertes de DxOMark révèlent les coûts qui accompagnent la révolution. Pour les photographes qui recherchent précision et performance, comprendre ces compromis est essentiel.
DxOMark, laboratoire français réputé pour son approche scientifique de l’analyse de la qualité des images, s’est bâti un héritage de transparence et de rigueur. Depuis 2008, l’entreprise décortique les prouesses techniques des capteurs d’appareils photo, des objectifs et des appareils photo des smartphones. Au fil des années, les notes de DxOMark sont devenues une référence pour les photographes qui exigent plus que des promesses marketing. Avec l’a9 III, DxOMark s’est confronté à l’un des appareils photo les plus attendus de la décennie, en appliquant ses tests méticuleux au capteur d’obturation global révolutionnaire de Sony.
L’a9 III est le premier de la gamme Sony à adopter pleinement cette technologie, marquant une rupture avec les capteurs CMOS empilés traditionnels. Les obturateurs globaux éliminent la distorsion de l’obturateur roulant, un problème familier aux photographes et vidéastes qui photographient des sujets en mouvement rapide. Grâce à cette technologie, les lignes droites restent droites, quelle que soit la rapidité du mouvement. Pour les photographes sportifs et les photojournalistes, les implications sont profondes : fini les poteaux de but de travers, les roues déformées ou les horizons déformés. L’action, en l’occurrence, est capturée avec une précision inégalée.
L’analyse de DxOMark confirme la vitesse étonnante du capteur. L’a9 III atteint des taux de lecture qui rivalisent ou dépassent ses pairs, permettant une prise de vue sans coupure de courant à 120 images par seconde. L’architecture du capteur Exmor RS de Sony garantit que chaque pixel capture la lumière simultanément, offrant ainsi aux utilisateurs une précision instantanée. Cependant, cette conception donne la priorité à la vitesse plutôt qu’à la plage dynamique, et les tests de DxOMark en révèlent les conséquences. Le capteur a9 III a obtenu un score de 84, en dessous du Sony a1 et du Nikon Z9, et même en retard sur les modèles plus anciens comme le Canon EOS R3. Ce n’est pas un capteur destiné aux photographes paysagistes qui recherchent des dégradés riches et des détails d’ombres. Il s’agit plutôt d’un outil conçu pour les professionnels qui privilégient l’immédiateté à la perfection tonale.
La profondeur des couleurs est un autre domaine dans lequel l’a9 III échange ses capacités contre la vitesse. À des ISO inférieurs, DxOMark a enregistré une légère désaturation par rapport aux appareils photo de la génération précédente de Sony. L’a9 III fonctionne admirablement dans des ISO plus élevés, conservant la clarté là où d’autres faiblissent. Ceci est important pour les photographes sportifs et événementiels travaillant dans des conditions d’éclairage contrôlées ou dans des lieux loin d’être idéaux. Mais pour ceux qui s’appuient sur leurs appareils photo pour travailler des couleurs nuancées à la lumière naturelle, les limitations pourraient être décevantes.
La technologie Global Shutter a également un impact sur les performances sonores. Contrairement aux capteurs traditionnels, l’a9 III sacrifie l’optimisation signal/bruit pour obtenir une exposition rapide. Les tests de DxOMark montrent un bruit notable s’infiltrant dans les ombres à l’ISO de base, ce qui s’écarte de la domination habituelle de Sony dans ce domaine.
Pourtant, l’a9 III brille par sa concentration sur les applications du monde réel. Les ingénieurs de Sony ont affiné l’appareil photo pour répondre directement aux professionnels qui comptent sur la vitesse pour prendre des photos. DxOMark a souligné les avantages de la conception sans obturateur de l’a9 III, éliminant les pannes mécaniques et permettant un fonctionnement silencieux. Les photographes de mariage, les spécialistes de la faune et tous ceux qui ont besoin de performances discrètes apprécieront la différence. De plus, l’élimination de la distorsion de l’obturateur roulant garantit un niveau de fidélité auparavant impossible pour la photographie d’action.
Dans PétaPixelDans notre examen de l’a9 III, il est évident que même si l’a9 III n’est pas idéal pour tous les photographes, ceux qui ont besoin d’une vitesse absolue considéreront que le compromis en matière de qualité d’image en vaut la peine. L’examen a également attiré l’attention sur le bruit et la désaturation perceptibles, mais a reconnu l’obturateur global comme une réalisation historique.
Pour Sony, l’a9 III représente plus qu’une étape technologique. Cela signale un changement dans la façon dont les caméras seront conçues à l’avenir. Les volets mondiaux ne sont pas seulement une expérience éphémère ; ils sont le fondement d’une époque où la vitesse définit l’excellence. Les conclusions de DxOMark soulignent que cette transformation s’accompagne de défis.
Crédits images :DxOMark