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Une étude examine comment sucrer les tomates en relâchant les freins au sucre



Dans les tomates, la teneur en sucre est fortement corrélée aux préférences des consommateurs, la plupart d’entre eux préférant les fruits plus sucrés. Cependant, la teneur en sucre des variétés commerciales est généralement faible, car elle est inversement corrélée à la taille du fruit, et les producteurs privilégient le rendement plutôt que la qualité de la saveur.

Ici, nous avons identifié deux gènes, la protéine kinase 27 dépendante du calcium de la tomate (Solanum lycopersicum) (SlCDPK27; également connue sous le nom de SlCPK27) et son paralogue SlCDPK26, qui contrôlent la teneur en sucre des fruits. Ils agissent comme des freins au sucre en phosphorylant une saccharose synthase, ce qui favorise la dégradation de la saccharose synthase. Les knock-outs SlCDPK27 et SlCDPK26 modifiés par des gènes ont augmenté la teneur en glucose et en fructose jusqu’à 30 %, améliorant ainsi la douceur perçue sans poids du fruit ni pénalité de rendement.

Bien qu’il y ait moins de graines et plus légères chez les mutants, elles présentent une germination normale. Ensemble, ces résultats donnent un aperçu des mécanismes de régulation contrôlant l’accumulation de sucre dans les fruits des tomates et offrent des possibilités d’augmenter la teneur en sucre des cultivars à gros fruits sans sacrifier la taille et le rendement.

Zhang, J., Lyu, H., Chen, J. et al. Le relâchement d’un frein à sucre génère des tomates plus sucrées sans pénalité de rendement. Nature (2024). https://doi.org/10.1038/s41586-024-08186-2

Source: Nature.com

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