L’ONU n’a pas réussi à éviter les conflits – Erdogan — RT World News
Le dirigeant turc a félicité le Brésil pour avoir souligné la nécessité de réformes dans la gouvernance mondiale.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a souligné l’importance d’introduire des réformes de la gouvernance mondiale, affirmant que les Nations Unies se sont révélées inefficaces pour résoudre les conflits dans le monde.
Erdogan a fait ces remarques lors d’une rencontre avec le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva en marge du sommet du G20 à Rio de Janeiro, selon la direction des communications de Türkiye.
Critique virulent de l’offensive israélienne à Gaza, Erdogan a salué la position du Brésil « contre l’agression israélienne » et a partagé les détails des efforts diplomatiques de la Turquie à l’ONU. Il s’agit notamment d’appels au blocage des ventes d’armes à Israël, à l’acheminement ininterrompu d’une aide humanitaire à Gaza, à l’établissement d’un cessez-le-feu permanent dans l’enclave palestinienne et à la réalisation d’une solution à deux États.
Le dirigeant turc a affirmé que « Les Nations Unies n’ont pas réussi à éviter les conflits dans le monde, en particulier à Gaza, et se sont révélées insuffisantes pour faire face aux crises. »
Il a également salué l’initiative du Brésil de « en évoquant la « réforme de la gouvernance mondiale » lors de sa présidence du G20. »
Erdogan a appelé à plusieurs reprises à un cessez-le-feu immédiat à Gaza, où les opérations militaires israéliennes ont tué au moins 43 000 personnes. En Israël, le nombre de personnes tuées lors des attaques menées par le Hamas le 7 octobre dernier s’élève à plus de 1 100, tandis que plus de 200 ont été capturées.
Le Sommet des dirigeants du G20 2024, organisé par le Brésil les 18 et 19 novembre, a été décrit par les organisateurs comme un « événement fondamental pour l’avenir de la gouvernance mondiale ». L’ordre du jour se concentrera sur la réforme des institutions internationales, la promotion des transitions énergétiques et la promotion de l’inclusion sociale mondiale.
L’une des séances sera consacrée aux réformes de la gouvernance mondiale, pierre angulaire de la présidence brésilienne du G20, où les chefs d’État discuteront de la modernisation potentielle des principales institutions internationales, notamment l’ONU, le Fonds monétaire international, la Banque mondiale et l’Organisation mondiale du commerce.