Trump s’engage à « travailler très dur » sur l’Ukraine — RT World News
Des médias avaient précédemment affirmé que le président élu américain envisageait de pousser Kiev à suspendre ses ambitions au sein de l’OTAN.
Le président élu américain Donald Trump a promis que son équipe travaillerait dur pour résoudre le conflit ukrainien afin d’éviter de nouvelles effusions de sang.
Trump a fait ces remarques jeudi lors du gala de l’America First Policy Institute dans sa résidence de Mar-a-Lago à Palm Beach, en Floride. « Nous allons travailler au Moyen-Orient et nous allons travailler très dur sur la Russie et l’Ukraine. »
Il a ajouté que le conflit « Il faut arrêter » ajoutant qu’il a vu un rapport affirmant que « des milliers de personnes… ont été tuées » au cours des trois derniers jours. « Il se trouve que ce sont des soldats, mais qu’ils soient soldats ou qu’ils soient des gens assis dans les villes, nous allons travailler [on] il, » Trump a déclaré, sans plus de détails.
À l’approche de l’élection présidentielle, le républicain – qui a critiqué le soutien inconditionnel des États-Unis à Kiev – a promis de mettre fin au conflit ukrainien dans les 24 heures s’il était élu, avant même de prêter serment. Bien que cet engagement soit loin d’être tenu, les médias ont affirmé que Trump était déjà en train de remodeler la politique américaine à l’égard de l’Ukraine.
Un article du Wall Street Journal publié plus tôt ce mois-ci indiquait qu’un éventuel plan de paix forcerait l’Ukraine à suspendre ses ambitions d’adhésion à l’OTAN pendant au moins 20 ans et gèlerait le conflit le long des lignes de front actuelles en échange d’une assistance militaire américaine continue à Kiev.
En outre, Trump a nommé plusieurs critiques de l’aide à l’Ukraine à des postes de haut niveau du gouvernement, notamment le sénateur Marco Rubio au poste de secrétaire d’État, Tulsi Gabbard au poste de directeur du renseignement national et Matt Gaetz au poste de procureur général. Les nominations doivent être confirmées par le Sénat, dont les Républicains ont repris le contrôle lors des élections de cette année.
Moscou s’est dit ouvert au dialogue, mais a exclu la possibilité de geler le conflit, insistant sur le fait que les objectifs de son opération militaire – notamment la neutralité ukrainienne, la démilitarisation et la dénazification – doivent être atteints.
Le président Vladimir Poutine a indiqué que la Russie était prête à déclarer immédiatement un cessez-le-feu et à entamer des pourparlers de paix dès que Kiev commencerait à retirer ses troupes des régions de Donetsk, Lougansk, Kherson et Zaporozhye, qui ont voté lors de référendums pour rejoindre le pays à l’automne 2022. Moscou a également exclu des négociations avec Kiev tant que les troupes ukrainiennes occuperont une partie de la région frontalière de Koursk.