Les cas de coqueluche semblent diminuer après des mois de chiffres élevés signalés. La maladie respiratoire a fait connaître sa forte présence en Ontario et au Québec, impactant les communautés locales de la région.
En Ontario, les cas de coqueluche ont tendance à osciller entre 100 et 300 par année. Les chiffres récents de Santé publique Ontario (SPO) évaluent l’éclosion de coqueluche à 1 329 cas dans toute la province au 9 octobre.
Au cours d’une année moyenne, entre 240 et 1 600 cas de cette maladie hautement contagieuse sont signalés au Québec, selon le gouvernement du Québec. Au 9 octobre, plus de 16 000 cas avaient été signalés dans la province, ce qui est nettement supérieur à la moyenne de 562 cas entre 2015 et 2019.
Lorsque le personnel de laboratoire et les professionnels de la santé enregistrent un cas de coqueluche, ils doivent également en informer les autorités de santé publique.
La région de l’Est de l’Ontario a récemment enregistré plus de 160 cas depuis la fin octobre, bien que le Bureau de santé de l’est de l’Ontario (BSEO) ait confirmé que les cas de coqueluche dans la région ont commencé à baisser. Les chiffres rapportés par le BSEO placent le nombre d’éclosions à 35 en août, 39 en septembre et 15 à la fin d’octobre.
La conseillère en communications Adelina Leonti du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides a confirmé qu’il y a eu un total de 1 661 cas confirmés dans la région. À l’instar des chiffres de l’Est de l’Ontario, les cas ont diminué de mois en mois avec 414 signalés en août, 196 en septembre et 109 en octobre.
« La Direction de santé publique des Laurentides rappelle qu’il est essentiel de maintenir ses vaccinations à jour et encourage la population à se faire vacciner contre la coqueluche pour limiter la propagation de cette maladie contagieuse et infectieuse et protéger les plus vulnérables », a poursuivi Léonti en français.
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Même si les chiffres d’octobre semblent mettre la maladie en danger, il est toujours important de vacciner et de prendre des précautions pour protéger les personnes vulnérables. Les populations les plus vulnérables sont généralement les nourrissons, les personnes âgées, les femmes enceintes et les personnes souffrant de problèmes de santé préexistants.
En tant que l’un des moyens les plus courants de prévenir et de lutter contre la coqueluche, la vaccination vise à protéger les individus contre l’infection et à limiter la propagation de la maladie.
Pour les Ontariens, les rendez-vous pour la vaccination peuvent être pris auprès du BSEO au 613-933-1375, 1-800-267-7120, ou en visitant leur site Web : eohu.ca.
Les vaccins sont disponibles dans le cadre du Programme québécois d’immunisation, qui offre la vaccination gratuitement. Les rendez-vous peuvent être pris en visitant les cliniques de santé locales, en visitant le site Clic Santé : https://portal3.clicsante.caen appelant le 811, option 1, ou le 1-866-495-5833.
« Si le diagnostic de coqueluche est confirmé, il est recommandé à la personne malade d’éviter tout contact avec des enfants de moins d’un an et des femmes enceintes au cours du dernier mois de grossesse, afin de les protéger », a conclu Leonti.