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Réponse à la lettre concernant l’interaction de TLR4 et du SRAS-CoV-2 : Pos

Cher éditeur

Nous avons soigneusement examiné la lettre de Gambari et Finotti concernant notre récente revue, « Interplay of Toll-like Receptor 4 (TLR4) and SARS-CoV-2 : Unveiling the Complex Mechanisms of Inflammation and Severity in COVID-19 Infections ». Leurs commentaires réfléchis fournissent une perspective précieuse qui approfondit le discours scientifique sur les stratégies thérapeutiques, notamment en explorant les microARN (miARN) en tant qu’agents régulateurs au sein de la voie de signalisation TLR4/MyD88/NF-κB.

Leur suggestion d’utiliser des miARN spécifiques – tels que miR-93 et ​​miR-145-5p – comme modulateurs de la signalisation TLR4 s’aligne étroitement sur notre objectif d’atténuer la réponse immunitaire accrue associée aux cas graves de COVID-19. Comme Gambari et Finotti le soulignent avec justesse, les miARN pourraient servir de régulateurs précis de la production de cytokines pilotées par TLR4, atténuant ainsi l’intensité de la cascade inflammatoire qui peut conduire à des résultats cliniques indésirables. Plus précisément, l’application d’imitations de miARN, telles que miR-93-5p, qui cible les voies pro-inflammatoires, offre une approche prometteuse pour moduler l’axe TLR4/NF-κB, réduisant potentiellement la gravité des tempêtes de cytokines.

Leur approche des thérapies basées sur les miARN introduit un paradigme thérapeutique sophistiqué. Cette stratégie, qui va au-delà de l’inhibition directe de TLR4, pourrait permettre de moduler les médiateurs inflammatoires en aval et permettre une réponse immunitaire finement réglée. Une telle stratégie à plusieurs niveaux pourrait remédier à la dérégulation immunitaire observée dans les cas graves de COVID-19, en minimisant l’hyper-inflammation tout en préservant les fonctions antivirales essentielles.

En outre, Gambari et Finotti présentent également des preuves indiquant que les miARN peuvent inhiber l’expression médiée par NF-κB de cytokines pro-inflammatoires clés, telles que l’IL-8. L’IL-8 joue un rôle crucial dans le recrutement et l’activation des neutrophiles, qui peuvent amplifier l’inflammation et entraîner des lésions tissulaires. Des niveaux élevés d’IL-8 et une augmentation du nombre de neutrophiles sont en corrélation avec un COVID-19 sévère et de moins bons résultats cliniques. Cibler cette voie avec des miARN comme miR-93 et ​​miR-145-5p peut offrir une approche précise pour moduler l’inflammation en réduisant la production excessive de cytokines, freinant ainsi l’inflammation nocive tout en préservant les réponses antivirales essentielles. Cette approche suggère que les thérapies ciblées sur les miARN pourraient s’étendre au-delà de la modulation TLR4 pour affecter un plus large éventail de voies inflammatoires. En agissant comme une couche de régulation secondaire, les miARN pourraient aider à maintenir l’équilibre immunitaire, offrant ainsi une intervention à plusieurs niveaux améliorant les résultats thérapeutiques. Ces résultats soulignent le potentiel de combiner des traitements ciblés sur TLR4 avec la modulation des miARN pour gérer efficacement les processus inflammatoires complexes du COVID-19.

Prises ensemble, les connaissances de Gambari et Finotti renforcent le potentiel important des stratégies basées sur les miARN pour réguler avec précision les voies inflammatoires complexes impliquées dans le COVID-19. Leurs contributions soulignent une base scientifique prometteuse pour tirer parti de la modulation des miARN afin de parvenir à un contrôle ciblé de la réponse immunitaire, ouvrant ainsi de nouvelles voies pour des interventions thérapeutiques robustes et efficaces dans le cadre du COVID-19 et au-delà.

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