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Arles de Vincent van Gogh : visite de la jolie cité provençale qui a inspiré ses plus grands chefs-d’œuvre | Vacances en Provence

Te marché d’Arles en France s’étend tous les samedis sur plus de 2 km, la campagne luxuriante alentour produisant suffisamment de produits pour remplir plus de 400 étals jusqu’à déborder. Aux côtés des fruits et légumes charnus, des dérives de fromage et de beurre donnent à l’ensemble une couleur crème profonde, faisant écho à la chaux chaude et au plâtre jaune clair de la ville provençale.

Vincent van Gogh était attiré par le jaune, qui rayonne dans nombre de ses peintures les plus connues et les plus appréciées. La Maison Jaune était sa maison à l’extérieur des remparts de la ville lorsqu’il quitta Paris pour Arles en 1888, dans l’espoir (et sans succès) de fonder une colonie d’artistes. C’était un studio seulement l’été, puis aménagé pour y vivre l’automne. Un nouveau parc à proximité, qu’il a surnommé le Jardin du Poète, a inspiré des images éclatantes de végétation colorée et abondante.

La Maison Jaune, 1888 (détail). Le peintre louait quatre chambres dans la maison située à l’extérieur d’Arles. Photographie : Vincent van Gogh/© Musée Van Gogh (Fondation Vincent Van Gogh), Amsterdam

Les tournesols vibrants, qu’il a rencontrés pour la première fois à l’époque parisienne dans les stands de fleurs de Montmartre, sont devenus un motif régulier. Il en va de même pour les oliviers et les cyprès qui ponctuent les plaines sous les Alpilles. Van Gogh se promenait régulièrement pendant une heure ou plus, à travers les terres agricoles qui approvisionnaient le marché du samedi jusqu’à l’abbaye romane de Montmajour, non pas pour dessiner les ruines vastes et pittoresques, comme l’auraient fait de nombreux artistes, mais pour capturer le paysage alentour.

L’exposition à succès Van Gogh à la National Gallery de Londres (jusqu’au 19 janvier 2025), qui célèbre son 200e anniversaire ainsi que les 100 ans de l’achat des Tournesols, est dominée par des œuvres créées à Arles. On en trouve également de nombreux peints dans la ville voisine de Saint-Rémy-de-Provence, où l’artiste fut soigné à l’asile en 1889. Aujourd’hui, le site de la Maison Jaune et des jardins, l’abbaye et l’asile font partie des lieux qui les admirateurs du travail de Van Gogh peuvent visiter.

Café Van Gogh à Arles : le bâtiment apparaît dans le tableau de Van Gogh, Café Terrace by Night. Photographie : Alamy

Dans les rues des deux villes se trouvent des tableaux rappelant ses scènes, avec des commentaires tirés de ses nombreuses lettres descriptives à son frère Théo à Paris. Tout comme Vincent a abandonné les teintes hollandaises boueuses pour des pastels clairs lorsqu’il s’est installé à Montmartre, en s’installant à Arles, il a affirmé sa nouvelle palette plus forte. Il aurait passé peu ou pas de temps au marché, étant un terrible cuisinier qui mélangeait de la soupe comme il mélangeait de la peinture, comme l’a noté son ancien ami et collègue peintre Paul Gauguin. Il mangeait plutôt dans les cafés. Autre particularité de la jolie Place du Forum : le célèbre Café de la Nuit. Actuellement fermé en raison d’un litige judiciaire, il attire néanmoins des touristes. Une table en plein air au Bistrot Arlésien offre une vue sur la joyeuse façade du Café de la Nuit, désormais aussi jaune foncé que Van Gogh l’a peinte.

Aujourd’hui, les visiteurs d’Arles peuvent s’enregistrer à l’hôtel Calandal aux volets bleus, avec sa terrasse ensoleillée surplombant l’imposant amphithéâtre romain et le plus petit théâtre en plein air qui a contribué à faire de la ville un site du patrimoine mondial. Van Gogh n’a peint ni l’un ni l’autre, préférant couronner le Café de la Nuit d’une constellation d’étoiles scintillantes.

L’asile Saint-Paul, où Van Gogh a passé du temps après le déclin de sa santé mentale. Photographie : James Hodgson/Alay

Mais le ciel nocturne le plus célèbre de l’artiste scintille au-dessus de deux amoureux accrochés l’un à l’autre sur un banc de sable au détour d’un méandre de la rivière qui traverse Arles. Dans Nuit étoilée sur le Rhône, les réverbères réfléchis font écho à la Grande Ourse au-dessus. Van Gogh considérait la lumière du gaz comme brutale, mais sa lumière des étoiles comme « discrète ». La Nuit étoilée, qui attire le plus de monde au musée d’Orsay à Paris, attire désormais les foules à la National Gallery. Peut-être porter du jaune pour voir.

Van Gogh : Poètes et Amoureux est à Londres Galerie nationale jusqu’au 19 janvier. Pour en savoir plus sur Arles, rendez-vous sur arlestourisme.com. Les chambres du Hôtel Calendal à partir de 108 £ la nuit

Plus de destinations françaises qui offrent du bonheur

Pablo Picasso

Photographie : Bernard Bialorucki/Alay

Le prolifique Pablo Picasso (1881-1973) passe ses dernières années sur la Côte d’Azur, attiré par la lumière et la douceur de vivre du sud de la France. En 1946, au Château Grimaldi du XIVe siècle, à Antibes, il dessine, peint et réalise des céramiques, faisant don de plus de 100 œuvres à le premier musée Picasso au mondeau château. Les trésors incluent l’exubérante Joie de Vivre.

Henri Matisse

Photographie : MLBARIONA/Alay

Nous sommes en décembre et la chambre est morne, mais lorsqu’Henri Matisse (1869-1954) séjourne pour la première fois dans un hôtel de Nice en 1917, le cours de sa vie et de son art est scellé. Les intérieurs et la mer au-delà comptent parmi les tableaux les plus vibrants de l’artiste, qui a passé le reste de sa vie dans la région, pour finalement concevoir le Chapelle du Rosaire Dominicaindu verre aux vêtements, sur la commune voisine de Vence.

Paul Gauguin

Photographie : Ian Shaw/Alay

Lorsque Paul Gauguin (1848-1903) arrive à Pont-Aven, en Bretagne, pour le premier de plusieurs séjours, en 1886, il s’inspire des traditions locales, de la religion et de la présence d’autres artistes dans le type de commune que Van Gogh aurait pu imaginer. aimé avoir formé. Aux abords de la jolie ville, promenez-vous dans les bois où Gauguin a radicalement repensé la couleur.

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