Un haut responsable du parti CHP est décédé après l’effondrement d’un balcon lors de la célébration de la victoire
La célébration d’une victoire aux élections locales dans la ville turque de Denizli s’est révélée meurtrière pour le Parti républicain du peuple (CHP) de Turquie, avec une personne tuée et sept autres blessées.
L’accident s’est produit dans la nuit alors que les membres et sympathisants du parti se rassemblaient pour célébrer la victoire de Kadir Tatik dans sa campagne pour le poste de chef de la municipalité locale, après l’annonce des résultats préliminaires de l’élection.
Les images de la scène montrent plusieurs membres du parti rassemblés sur le balcon d’un immeuble, avec une foule de spectateurs les encourageant à l’extérieur. On voit le balcon s’effondrer brusquement, se détachant du reste de la structure.
🇹🇷‼️🚨 « Le vice-président du parti d’opposition turc Mehmet Palaz est décédé des suites de l’effondrement d’un balcon lors des célébrations de la victoire électorale. Huit autres personnes ont été hospitalisées. »- Agence IHAImaginez, vous venez de gagner les élections et cela arrive, pas de chance. pic.twitter.com/7p8EXRQpO4
– Seigneur Bebo (@MyLordBebo) 1 avril 2024
L’accident a blessé huit membres du groupe qui se trouvaient sur le balcon. Trois personnes ont été grièvement blessées. L’un d’entre eux, le directeur adjoint de la section locale du CHP, Mehmet Palaz, est décédé peu après à l’hôpital.
Cet accident mortel marque une victoire convaincante remportée par le CHP aux élections locales turques, organisées dimanche dans tout le pays. Le parti a remporté une victoire majeure contre le Parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir, en recueillant près de 38 % des voix au niveau national, contre un peu plus de 35 % obtenu par son principal rival.
Le parti d’opposition est désormais prêt à prendre le contrôle des capitales d’au moins 35 des 81 provinces de Turquie, dont la plupart des plus grandes villes du pays. Les candidats de l’AKP n’ont remporté que 24 capitales provinciales, perdant plus d’un tiers des postes qu’ils occupaient avant les élections.