Trudeau nomme David Johnston nouveau rapporteur

Le premier ministre Justin Trudeau a nommé l’ancien gouverneur général David Johnston comme nouveau rapporteur spécial indépendant qui se penchera sur l’ingérence étrangère.

Chargé d’aider à « protéger l’intégrité de la démocratie canadienne », Trudeau a annoncé son intention de nommer Johnston, à la suite de consultations avec tous les partis à la Chambre des communes.

Trudeau avait signalé mardi que la personne nommée pour ce rôle – qu’il avait annoncé pour la première fois la semaine dernière – serait bientôt révélée.

« Dans ce nouveau rôle, M. Johnston aura un vaste mandat pour enquêter sur l’ingérence étrangère lors des deux dernières élections générales fédérales et faire des recommandations d’experts sur la façon de protéger davantage notre démocratie et de maintenir la confiance des Canadiens en elle », lit-on dans le communiqué. bureau de Trudeau.

« Nous travaillerons avec M. Johnston pour finaliser son mandat dans les prochains jours, et il sera rendu public. »

Johnston a été le 28e gouverneur général du Canada entre 2010 et 2017, nommé par le premier ministre de l’époque, Stephen Harper, après une longue carrière de professeur de droit.

Puis, en 2018, Trudeau a fait appel à Johnston pour être le commissaire aux débats des chefs, à la tête de l’organisme indépendant qui a organisé les débats officiels sur la direction des élections fédérales de 2019 et 2021.

Il quittera ses fonctions pour occuper ce nouveau poste.

L’un de ses premiers ordres du jour sera de recommander à Trudeau si une enquête officielle ou une autre forme d’enquête ou de contrôle judiciaire est la meilleure prochaine étape.

En 2007, Johnston a entrepris un travail similaire lorsque Harper a annoncé qu’il serait conseiller spécial pour rédiger les termes de référence d’une enquête publique sur l’affaire Airbus.

Notant les opinions partagées des Canadiens et des experts autour d’une enquête publique, Trudeau a juré que les libéraux « se conformeraient » aux conseils de la personne choisie sur la nécessité d’une enquête et, le cas échéant, sur son mandat et sa portée.

La position fait partie d’une série de mesures que Trudeau a déployées dans le but d’apaiser les inquiétudes concernant l’ingérence électorale présumée de la Chine au cours des deux dernières campagnes fédérales.


Ceci est une nouvelle de dernière heure, plus à venir…